jeudi 15 février 2018

Livres lus ou relus (terminés entre le 2 et le 8/2)

- Matthieu Raffard, La soif d'images, Petites révélations sur la lumière et la photographieTransborréal, 2009
- Eoin Colfier, Panique à la bibliothèque, traduit de l'anglais par Vanessa Rubio, illustrations de Tony Ross, Gallimard, Folio cadet, 2004
- Maël Guesdon, Voire, José Corti, 2015

1- Encore, ce mystère photographique: "comment regarder ce que l'on voit?" (16)
2- Un petit livre clair, personnel, d'expérience ("Photographier devient alors un exercice de juste position: c'est le regard que l'on pose sur les choses qu'il faut changer, l'angle d'où on les voit." - 30) et qui ouvre. Je ne connais pas les photographies de Matthieu Raffard, à part celle qui orne la couverture du livre, et je n'ai pas, pour l'instant, envie de les découvrir, au sens premier. Sans doute parce que je veux garder de ce texte les virtualités visuelles, que je n'imagine pourtant pas: quelles images peuvent jaillir de cette prose claire, fine et sensible, qui m'apporte son lot de nouvelle façons de voir avec son pendant de flous? Par exemple, "l'aptitude à identifier, au milieu de la foule des photos, l'image." (64), qui me renvoie à Hocquard et Zukofski."Lire le monde en images comme nous le faisons est une faculté acquise et non innée." (76): désapprendre et apprendre, faire jaillir, découvrir (bis), "Ce n'est pas seulement le vocabulaire graphique qui change, c'est aussi la syntaxe et la grammaire." (77)
3- Un peu épaté parla vitesse à laquelle ma fille lit, je lis aussi pour vérifier. Elle lit vite.
4- Un bref récit qui évoque le couple Dahl / Blake, volontairement semble-t-il (Dahl est cité dans le texte, avec un certain nombres de titres classiques de littérature jeunesse, et populaire - et le graphisme: plume et lavis évoque clairement Quentin Blake, mais il faudrait regarder comment travaille Tony Ross, qui fait partie de cette école là). C'est assez facile d'abord, plutôt drôle et somme toute réjouissant. Et j'ai entendu des éclats de rire.
5- Lecture ultra rapide du livre de Maël Guesdon, pour voir: un récit, une énigme. Une syntaxe simple mais discrètement désarticulée. L'anacoluthe.
6- Souvent, je commence par une lecture rapide, comme on reconnaît le terrain, à la recherche d'un trajet.

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